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Les nouvelles législatives, à la fin

Des chances de succès

Moi je veux bien que ces vers libres, chargés de mots de l’expérience, fertilisent des femmes et des hommes faits, dans les terreaux de leurs profondes pensées de vie. Mais pour les jeunes et les solitaires, volontaires ou involontaires, pour ces millions , il n’y a pas de poésie, ou presque rien. Or, la solitude et la jeunesse, ce n’est pas la mort ni les temps anciens. Il y a un devoir éditorial de publier des poèmes bien comme il faut pour le goût de cielleux qui ont un véritable goût de lire parmi les gens que j’ai nommées. Car lire ralentit le temps et sans ennui, on ne doit pas s’étonner que ces admirables jeunes gens et créatures esseulées prennent leur temps pour choisir leur expérience, son sens et avec qui, quoi. Il y a dans cette perspective éditoriale une immense ambition à honorer . 

Amélie

Vraiment vous vous serez comportés mais des cancres C’est important de s’accorder la réciprocité Vous en seriez nanties de poésies citées Au lieu de quoi d’où qui avec le chancre Alors aime de la musique l’art, toxique C’est toi et ta physique et non que nôtre, mais on dit que la poésie est une vie qui plus humaine nous mène à aimer Dieu avec nous, non la haine  

Raison philopoétique

 

La prochaine fois

  La prochaine fois                                                        J’écris à une jeune femme,  en remontant les larmes de l’immeuble où je réside, un poète né de rien Je suis à ma porte, oser entrer ? Oui, j’ai mes clés Personne ne m’attend, mais, seul, l’appartement est bel J’entre ! Avec ce que j’ai acquis… ( Pour la liste, merci ) Il faut vous dire que je fis  mes emplettes où gît un très bon vin bon pour le cœur, la santé des acteurs Mais une autre raison potion m’ôtait de ma pension Je suis là devant ce pâté   poivre vert eh matez Homme en fauteuil attend, si lent  silencieusement  J’ai ajouté l’interjection de ma direction Puis il regarda droit devant sur ma gauche une enfant De Hauts-de-Pomme , a-t-elle dit si tu crois au génie  Je l...

Les métiers utiles et la morale, exceptionnelle

La poésie c’est un milieu qui a du mal à se classifier comme la chanson : pop , rock , classique , jazz , j’en passe. Faut deviner tout à peu près, on est à la peine et qui sait si les poèmes ne sont déjà en exercices à l’école à compléter par les élèves pour leur ajouter rythme et rime. Les labels ont tendance à fuir le problème, voulant que ça vienne du corps des poètes. Se classer en poésie contemporaine est une facilité et une nécessité si en poète on veut vivre : facilité, nécessité, vie, moindre des choses. On est compréhensible de tous les siècles de poésie, c’est comme ça. S’y promener est relativement une facilité de lecture. Avec une certaine mémoire, travaillée par nécessité, la vie de poète est un beau métier qui valorise une langue de vie et de raison, le temps est bon qui, chaque jour, suffit à sa peine. Si je faisais profession de critique, comme on en trouve en chanson, je poserais en entretien des questions pas normales, mais c’est aux journalistes politiques de commen...

– Et lui, là, pourquoi il rigole ? —

La scène imaginaire du clown qui rejoue sempiternellement ses quelques vieux tours parhétiques, en feignant de pleurer : —  Voyez, les enfants, il est triste le livre, l’arbre est mort pour lui, alors la poésie ce n’est que ça. Les mots doivent porter leur part de peine et de culpabilité, tout cela pour vous ! Pour vous donner des poèmes ! Pas trop jolis alors, vous devez respecter les arbres.  Ce clown avec son idée fixe n’est nul autre qu’un aka parent bonhomme qui se réserve le droit à lui seul de faire toutes ces mauvaises blagues, de travestir la réalité qui résulte en partie de son métier mal fait depuis quelques lustres et du fait que l’on ne peut pas mettre sur le marché cent belles œuvres de poèmes en langue française par an avec ce mode de culture, mais aussi peut-être parce que les clowns qui griment leur dilettantisme sous des airs de spécialistes et des couvertures aux noms légendaires, n’ont pas assez lu ce qu’ils reçoivent et, au nez et à la barbe de la société...