8 milliards de Theodor Adorno, et nous « Écrire un poème après Auschwitz est barbare, et ce fait affecte même la connaissance qui explique pourquoi il est devenu impossible d’écrire aujourd’hui des poèmes. » (Theodor Adorno, Prismes, Critique de la culture et société, p. 26) Un livre que personne ne lit, soit dit en passant, mais un million d’éditeurs l’appliquent et nous voilà. « l’idée d’une culture ressuscitée après Auschwitz est un leurre et une absurdité », « c’est pourquoi toute œuvre qui est finalement produite doit en payer le prix fort. Mais comme le monde a survécu à son propre déclin, il a néanmoins besoin de l’art en tant qu’écriture inconsciente de son histoire. Les artistes authentiques du présent sont ceux dont les œuvres font écho à l’horreur extrême » (Modèles critiques, p. 59) « J’ai une copine qui dit ça, aussi », disait quelqu’un. Mais en réalité, ce fait d’exclure la poésie et ses poètes et leurs poèmes arrange beaucoup de gens. Autant dire : écrire ...
subtile la déglingue ou la délivre