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Place de ta Poésie

 Parlons désormais de « virginité » pour la poésie et le fait, à ce jour et à mon journal, le fait avéré : ça ne prend pas. Je nen sais pas le secret, le mystère, cest un petit genre, nest pas assez dire. Entre trifouiller un bouquin qui sent, et avoir pensé pendant des chemins tortueux pour se sauver dune éducation monstre, se décider à sacrifier en façade ça poésie à tous et tout second rôle qui en écrit, produit, voudrait en vivre, et comment, puis à acquérir à son compte personnel un ordinateur pur et privé à des tâches professionnalisantes, à un rythme à fous et suivre le mouvement par la tangente, il faut bien, lennemi intérieur est mal nommé, car le mal est plus grand et varié, nombreux, que la poésie des poètes qui flotte amicalement au-dessus de tels régimes.




Je pense quil y aurait une chose à révéler en philosophie. Cest de cet État, qui est le nôtre, cest peut-être, probablement, lÉtat le plus tuant, au fil du temps. Chronologiquement

Chronologiquement, cest-à-dire diachroniquement. Ce nest pas dans lévènement, dans les évènements, synchroniquement, que lÉtat est le pire, le plus tueur, non ; encore queça déborde un peumais ce nest pas comparable à ces génocides, sur sol, sur territoires, mais au fil du temps, à la longue, diachroniquement, je crois, vraiment : cest lÉtat le plus tueur qui soit au monde. Il faudra le dire et le faire comprendre religieusement, que leur petit tour na rien de bon, quil est affreusement nuisible et quà un moment donné, de toute façon, ils vont y passerà continuer ça

Il y aurait lieu de satteler à vérifier cela, à peu près.

On nest pas à des millions près.

Oui, en résumé cest une très mauvaise économie de vie, organisée du point de vue de lÉ-tat



Sur ce fond déducation nationale coupable, lhistoire de la France semble le plus long et mauvais jeu de mots de lhistoire du monde.




Une distinction dordre style, pensée, lecture. La motivation à lire de ci ou de cela fait le goût. Il faut avoir un portefeuille aussi mais cest autre chose et on peut économiser. Je discutais tout à lheure avec un petit jeune de sept ou huit ans qui économise pour soffrir le quatrième numéro de la philosophie première de Maxence Caron. Il y en a qui font pareil pour une voiture téléguidéeLe format selon ce qui est dedans, cest vaste et ces deux liseuses nous ont présenté leur préférence de lectures, ce sont des romans. On peut encore préciser mais cest dans une certaine fiction qui voudrait prendre réalité ou chasser les ennuis en même temps. Le sens de lhistoire est-il optimiste par soulagement du cœur et exemple à suivre ou est-ce autre, la lecture nous le révèle. Les péripéties intercalées font de nombreuses différences entre les genres romanesques. Il y en a qui montrent plus de jouissance à écrire avec un art très affirmé et dautres plus dapplication à décrire, à suivre, à inspirer une palette restreinte de sentiments mais profonds et à donner un rythme de lecture qui a plus de constance que de folies. (Je pense soudain au jugement et à sa place prépondérante dans le cursus de léducation nationale, cest effrayant et moi aussi on ma jugé sur ce système dévaluation terrible avec une longue peine. Cest bête lorsque les professeurs sont trop nombreux à ne pas disposer de qualités pédagogiques. Cest folie pure, une maladie). Les livres peu volumineux ont cours en poésie souvent mais leur densité à la page, de visu et sans art poétique traditionnel, permet destimer que leur rendement de lecture ne sera pas rentable du tout. Non quon puisse évaluer cela en survolant, mais il y a une mesure perceptible, la poésie doit y avoir une expertise et justement on lignore, ou on la censure, on lui ferme les portes, elle se raréfie dans les métiers du livre. On veut escamoter la mesure de la lecture que la poésie régulière fait apparaître avec merveille. Cest un sens profond à la poésie. La liberté dérégulée a encore fait des siennes. Notre naturel nest pas de tomber et retomber dans lescarcelle du diable. Et je répète, entre lauteur et léditeur, ces mondes, qui ont des êtres humains le nom et lapparence mais pas la parole pour nous autres, on sy fait insondable, entre lauteur et léditeur ces gens ont mis la même mesure décart quentre Dieu et le diable. Le problème nest pas de ne pas écrire des vers réguliers, quand on est auteur de poèmes, cest de ne pas en trouver ou si peu quon se dit que cest une famine organisée par des sélectionneurs, des sectes, des fanatiques, des illettrés, des traîtres, des superstitieux et des malintentionnés. Et des racismes culturels. La part éditoriale, quelle soit celle déditeurs de métiers dans le sens de la commande, ou dans léducation injuste et violente, ou dans lâme opportuniste dauteurs, ou dans les dégoûts aveugles des choix du grand public et leur suivi par des financiers de lindustrie de la publication, ces parts éditoriales sont excessives et ne font pas justice envers lauteur ni même envers lédition. Ni les mots ni les choses ne sont respectés à hauteur de culture livresque, humaniste et populaire. Ces métiers se décomposent comme un État à la mort duquel ils contribuent en sacquittant de tout, sauf de leurs métiers et de lhéritage le plus élevé. De même la sécurité de lire, écrire, de la poésie, dy avancer et de vivre bien en liberté sont menacées au nom de la majorité de ceux qui nen font rien et croient au progrès, dont Nietzsche a écrit que cest une idée moderne par conséquent une idée fausse. Cest le problème de la mesure du bien, de la place disponible, du progrès du mal à la place dun bien. En rien ces mauvaises pratiques naccroissent le bon capital humain ni la richesse sur le plan du bon esprit et de la vie aimable

Grande Feuille bénéficiera donc des meilleures dispositions pour accomplir son emploi


Poésie : mesure des limites anciennes dépassées par les personnes de culture décente. Ou à plume décente. 


Je regarde les titres dans Le Monde Dramatique. Trump est en place depuis quelques mois avec cette attitude envers la science, une certaine science et l’onde de choc se propage jusqu’en Europe, nous sommes si bien préparés en science comme en avenir et en organisation que la survie de la science quelques semaines de plus que de raison est une performance sans égale.


Un certain nombre de choses qui apparaissent dans l’actualité via une certaine presse de qualité ne sont pas autant une accentuation de drames qui doivent nous inquiéter sous la bannière de l’aggravation, qu’une conscientisation supérieure de leur réalité, donc une marche accrue pour remédier à leur existence injuste.


Comment je résume l’œuvre des équarrisseurs étatistes : ils détruisent l’œuvre de Dieu et attendez les artistes vont bientôt arriver. 

L’œuvre de Dieu préexiste et le sens de la vie, État inclus, n’est pas de la remplacer par une version impersonnelle selon un accord officieux. 

Ce sont largement des scénars.


Héraclite, fragment 35. 

Héraclite a écrit : 

~ Car il faut bien, oui, de nombreuses recherches d’hommes philosophiques au sujet de l’existence… ~

(Traduction personnelle, David Rolland)

Mais les fragments de Héraclite n’ont pas gardé la trace, au sujet de l’enquête, qui était le thème des philosophes et des historiens, dont Hérodote, qu’une enquête une fois menée, écrite, livrée, parue, lisible, est la recherche et le récit de faits préalables comme le texte est préalable à la lecture, sans être (dans la majorité des bonnes enquêtes et bons récits) le programme à appliquer par une direction en manque d’inspiration. Non, çà, jamais.


Poëse faut-il rire à cette invention que les poètes imitent d’autres métiers en mentant lorsque vient le temps de constater que rares à faire honte et pitié sont les poètes, lesdits poètes, qui respectent l’art du métier de poète ? La lecture et son métier en sont déshonorées, à l’exception des poètes et âmes lisantes qui persistent à poétiser. La République de Platon ou un aphorisme de Nietzsche, tous deux unanimes au sujet du cas des poètes, évoque peut-être le danger de l’esprit de fiction et la méchante disposition des hommes d’État envers les poètes. Moi, j’apprends avec plus de certitude qu’à leurs vues poéticiennes en vérité, que Nietzsche, en écrivant ce fragment, se prononce lui-même républicain. Il n’aime pas les « démocrates », dont il décrit les façons d’aborder les poètes.


L’ingénieuse Grande Feuille


Annonce 


La Coolection HouEvil recrute des nouvelles plumes d’auteurs. Le Collectif initial n’ayant pas encore convaincu le public de lire ses productions, nous misons avec entrain et confiance sur des vedettes pour animer le mouvement et élever le niveau jusqu’aux grâces du lectorat motivé de 7 à 95 ans. 




Est-ce que tu sais, toi, pourquoi 

dans la période moderne et contemporaine,

on ne trouvait plus que des personnages,

âgés, qui accédaient à la reconnaissance

de poète ? Parce que, au rythme d’aliens auquel va la société, la vie en société, imposée

beaucoup, passivement, par des français à qui

on fait des poissons d’avril, parce que dans

certaines sphères privilégiées « Voilà, vous verrez bien »

à la limite, avec une orchestration qui montre 

quand même un autre sens de l’organisation, pardon

en s’en lavant les mains, ce n’est pas eux les hommes de main,

eh bien c’est donc en raison de l’âge 

plus que respectable : la vie se ralentit, le corps aussi,

on est mieux paré et la société nous préserve 

normalement plus en nous ménageant certaines choses,

qui forcent le respect, bien-sûr, mais qui correspondent à un rythme beaucoup plus naturel, pour nous.

Eh bien ça peut provenir d’une forme de méchanceté, envers les vivants, incroyable. 




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