Je suppose que bien du monde trouve que l’art du poème, avec les vers, métrés, limités dans l’espace et donc artificiellement dans le souffle, moins dans le regard contenu, semble caricatural et peu naturel. Ajoute à cela la connotation de la rime qui résonne dans les chansons paillardes et entre en résonance avec la réputation entretenue de ne pas en être, et une part de l’éloignement et du refus de la poésie est comprise. Laissons le deuxième aspect et devisons du premier. S’ils ne veulent perfectionner leur sens de la lecture en reconnaissant, comme en philosophie, deux possibles, deux faces et deux façons d’être, au moins, à lire et écrire, penser, on saura qu’iels ont d’eux une idée parfaite et précieuse, voire soucieuse et fragile. Cela nous renseigne sur leur niveau de morale, de lecture sensée, niveau personnel. Leur vitesse sociale aussi est recensée, moins leur vitesse de compréhension en lecture. Les bornes extérieures apparaissent très vite aux poètes et aux amoureux de la poésie, en art des poèmes et en compétence d’écriture et lecture. On saura qu’ils butent sur la forme, sur la mesure, sur le retour à ligne droite gauche, sur la vue et sa liberté, sur l’art de reprendre, et de trébucher sans en faire une montagne, sur l’apparence d’être véloce en l’absence de l’exhibition de leur brouillons écrits et mentaux, dont nous ne saurions juger, si seulement ils comprenaient quelle ingratitude on nous fait. La souplesse n’est pas de leur avenir ou du moins de leurs présents. Ce sont des lecteurs et des mines. Là on n’est pas pour la diversité ni la chance pour chacun. La culture leur est une guerre, et l’équilibre qui appert dans nos rimes et nos vers leur sont dévolus par un fichage de paix, un confort et sécurité et une génialité qui appartient à un autre sens de l’équilibre au propre comme au figuré. Nous qui ne savons pas de telles discriminations formons un public exceptionnel qui se suffit et dont leur suffisance s’excepte. Le vol de notre éducation et vie en société avec participation culturelle raisonne dans la confiscation dont iels bénéficient, ce qui leur suffit en termes d’égalité des chances et de symbolique. Surtout on n’apprend plus à lire à des professionnels de la romaniérisation nationale. On sait, la lecture n’est qu’un moyen de gratter. Eux ne savent pas le bien que nous avons, ce qui est normal. 1, 2, 3, pour eux, nous vaut 123, par la grâce de leur compte. Sur leur 123, de 1 à 3 nous plairait, dans des conditions respectables et respectées, c’est pas le cas. Le cas est métaphorique, l’asphyxie on n’en est qu’un exemple. Sur ce je vais cuisiner.
subtile la déglingue ou la délivre
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