Il y a des gens qui ont besoin de lire de la poésie pour voir. Pour sentir plus clairement, comme si, exactement comme la langue a besoin de cet état, la poésie, pour se sentir bien. Les œuvres y ont droit, mais on ne peut laisser la poésie, par poigne de fer et de mainmise, à un seul ou quelques-uns, dans les livres. Toutes ces élucubrations au sujet de la poésie dans la vie sont des dérives et des détours pour ne pas assumer ou pour tenir les choses en l’état de la fiction, comme ces racontars, à la foire de la saucisse de Francfort, qui masquent que la traduction est un fait mineur de culture, du moins dans certaines zones linguistiques, dont la francophonie, car les écrivains et le potentiel, en langue française, sont assez nombreux pour que l’on prenne soin de nous, au lieu d’inventer le monde entier à être traduit dans une langue qui devient négligée, sous prétexte de sa gloire qui n’a du présent accessible que la réputation falsifiée. Il s’agit de raison et de mesure, pas de pri...
subtile la déglingue ou la délivre