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La culture poétique : raison et vie


 On laisse prétendre que la réception des poètes veut un temps long. C'est n'importe quoi. C'est un art vivant. Un éditeur, des lecteurs, doivent prouver qu'ils ne sont pas macabres. Tout le monde a intérêt à prouver la vie. Cette exception pour les poètes cache une grosse gêne et un chagrin de la raison. C'est un art où la marque du féminin dans un mot, une lettre, suffit à bouleverser un vers et à changer la donne, c'est difficile et contrariant, dans certains cas, pour certaines plumes et têtes de lecture. D'où ne pas fondre en parlant d'intelligence, de plusieurs domaines et capacités, pour éviter d'avoir de la peine si la littérature, exemple, doit être la vocation de valeur. C'est pareil en sciences, dans d'autres façons de travailler utile.

De même, des cours de parole, jeunes. De même, ne pas attendre 17-18 ans pour parler de philosophie : liberté, raison. On a appris comme du bétail. Peu sortent de là éclairés, du moins lucides, je ne dis pas avec des œillères, étroits, bornés, mais éclairés, capables de lucides souplesses de vie prochaine. Surtout les garçons, mais même tant de femmes ont suivi le sens du bétail. Trop de méchanceté a été laissé à la liberté et de la sécheresse à la vérité et au relationnel. On n'imagine pas une réception si longue pour la musique, les styles variés, pas même le roman. Ces arts ont moults éditeurs, contrairement à la poésie : il y en a mais que sont les poèmes ?

Objectif et pouvoir de l’art poétique : un “exorcisme” des mots

On le lit peu ou pas, l’écrit-on et le pense-t-on ? La poésie des poèmes permet la correspondance entre les sons et la raison : les phonèmes des mots de la langue (ou des langues), notamment dans la rime ; et la raison dans le discours. Si cela correspond, c’est plutôt réussi. Les mots des poèmes sont donc choisis par leurs plumes d’auteurs.


Autour de la poésie, les éditeurs ont planté un culture faible même si se voulant raffinée. La substance poétique est autrement plus juteuse et énergique. Sans être grossière, c’est comme le prouvent des classiques et des classiques contemporains ou presque, c’est une autre écriture et publication que la majorité de ce qu’affiche l’édition depuis longtemps. Poésie éditoriale, comme je l’appelle sans trop de bonheur. Les gens qui lisent ou qui devraient, ne sont pas attirés par ce style de livres. Tant de préciosité et de sens poétique, c’est trop de faiblesse pour éduquer, divertir et transmettre ce qui est nécessaire, en faisant vivre de culture les éditions et le lectorat, la société qui en a tant besoin constamment. Avec ce que je déclare là, il est hors de question d’amalgamer cette énergie avec une quelconque violence, dont les femmes ou n’importe qui, ayant quelque faiblesse, une autre que celle que je vois dans tant de parutions, dont nombre de gens refusent de s’y livrer et évidemment de la rencontrer. Parce que en plus ce serait une erreur qui conduit à une forme d’inimitié et à la distance culturelle la plus légitime qui soit, après tant d’années et de mots tombés dans l’eau. L’océan de l’édition est pollueur. Cela, c’est plus violent que tous les poèmes aimés, qui aiment, tu penses bien. Alors ce style finesse, « la faute à personne », oui, on avait compris, et ? Il y a une contestation du droit, je l’ai rencontrée plusieurs fois. C’est une confusion d’ailleurs.



Ok boomer


¿ « La poésie, mon ami, n’obéit pas à des “arguments”, aussi cultivés soient-ils. Vos poèmes ont des qualités évidentes, mais la poésie c’est la réinvention d’une langue nécessaire au dire singulier d’un temps où habiter la terre ne se réduit plus à la douceur et aux stéréotypes de la langue maternelle. La poésie, c’est une sensibilité originale et unique au service des sensations, du silence, de l’inouï, des fragments de ce qui constitue pour trois, quatre, lecteurs prédestinés, l’ébauche d’une œuvre toujours déjà perdue, mais inlassablement à reprendre dans le labeur des jours et des heures. J’entends bien, mais laissez les arguments aux savants. Même les nouveaux philosophes n’y accordent plus crédit : le public éduqué (il est plus nombreux que vous semblez le penser) n’a plus besoin de recevoir des leçons de morale. Pourquoi ne liriez-vous pas des poètes contemporains ? Vous avez Queneau, Cendrars, Du Bouchet, Bonnefoy, et tant d’autres… » ?



On peut tenir pour assez exact qu’en poésie de langue française le rythme est assuré par les allitérations et l’air par les assonances, qui rendent la rime plus sensible, intérieurement comme dans l’air, en bout de vers. Je suis moins sensible en lecteur aux allitérations, ma perception sensible est vouée aux assonances, même en conscience, en plaisir et avec un certain sens de la raison. Pour détecter et penser les allitérations d’un poème, l’observation appliquée de la science poétique est pour moi presque nécessaire. Il s’agit très souvent, depuis longtemps, d’un second temps, que j’aimerais bien me donner, mais peu jusqu’à présent, car le sens qui œuvre dans tant de poèmes m’est aussi un bonheur et c’est de sens dont peut manquer l’humaine condition déclinée aux vies que nous connaissons. Ici et là, on trouve assez de quoi chercher ailleurs le sens de l’humaine raison, de poésie humaine. La science aussi nous apporte un plaisir, un rire et un sens de la vie qui participe de la poésie, de la philosophie, de l’humaine parole et du bien être.


Une langue de France, latinisante et hellenisée, c’est la langue d’un peuple et d’un pays difficile) La langue française est si poétique ! Qui sait comment elle s’est formée ? Langue littéraire, cultivée et quoi de plus beau que la poésie ? Tout est possible romans poétiques concepts de philosophie mais je jure que la langue que nous parlons est de raison poétique et je le prouve. C’est une synthèse très grande et importante. En Europe. Langue de lecture aussi. À tout à l’heure. 


S’iels


S’iels vont tous en avant

comme des fascisants,

si•en accélérant, si,

s’iels s’envoient de la vie,

n’aie que cieux•là, sidère

avec ton petit caractère,

si mignon et si doux,

ciel ! dit bien de chez nous


S’iels font tant que, canaille,

ton vain et ta rimaille,

devenus vins et mots,

rassemblent dans tes mains

ton ciel de genre humain ;

si rien n’y a plus de faux,

souviens-toi de l’histoire avant

l’enfer de tous ces camps :

S’iels débarquent du ciel

en débarquant d’un nord ;

s’iels vont à l’ouest, rebelles,

en contournant leur sort ;

s’iels bavent aux livres, babillant,

réclamant leur argent ;

sois quelqu’un de plurielle,

réserve, toi kyrielle !


S’iels excèdent quand même

un petit peu, sans plaire,

dans leur genre, en poèmes,

si faits si à refaire,

trouve et retrouve, enfant,

le Seigneur éternel

dans l’amour seul parent…

iel deviendra poire à Noël !




MAMAN


Qu’appreniez-vous, à l’école, mes chers enfants ?

Des cancers incurablement, grande Maman !

dits : Qui requièrent des resquilles, DONC DES BILLES

En diversifiant quoi ? La vie allègre en ville !

C’est bien cela, s’écrit À L’AIGRE, De L’Erreur !

En voyez-vous, tant que vous en savez, ailleurs ?

Je vous y aide, à vous sauver, car je demeure

En même temps nous sommes tant que j’ai acquis

une bibliothèque garnie pour la quille,

la VIE où je travaille à l’œuvre VIIième

pour le compte de la DAME inspirée que J’AIME



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