Moi je veux bien que ces vers libres, chargés de mots de l’expérience, fertilisent des femmes et des hommes faits, dans les terreaux de leurs profondes pensées de vie. Mais pour les jeunes et les solitaires, volontaires ou involontaires, pour ces millions, il n’y a pas de poésie, ou presque rien. Or, la solitude et la jeunesse, ce n’est pas la mort ni les temps anciens. Il y a un devoir éditorial de publier des poèmes bien comme il faut pour le goût de cielleux qui ont un véritable goût de lire parmi les gens que j’ai nommées. Car lire ralentit le temps et sans ennui, on ne doit pas s’étonner que ces admirables jeunes gens et créatures esseulées prennent leur temps pour choisir leur expérience, son sens et avec qui, quoi. Il y a dans cette perspective éditoriale une immense ambition à honorer.
subtile la déglingue ou la délivre
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