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Affichage des articles du avril, 2024

La prochaine fois

  La prochaine fois                                                        J’écris à une jeune femme,  en remontant les larmes de l’immeuble où je réside, un poète né de rien Je suis à ma porte, oser entrer ? Oui, j’ai mes clés Personne ne m’attend, mais, seul, l’appartement est bel J’entre ! Avec ce que j’ai acquis… ( Pour la liste, merci ) Il faut vous dire que je fis  mes emplettes où gît un très bon vin bon pour le cœur, la santé des acteurs Mais une autre raison potion m’ôtait de ma pension Je suis là devant ce pâté   poivre vert eh matez Homme en fauteuil attend, si lent  silencieusement  J’ai ajouté l’interjection de ma direction Puis il regarda droit devant sur ma gauche une enfant De Hauts-de-Pomme , a-t-elle dit si tu crois au génie  Je l...

Les métiers utiles et la morale, exceptionnelle

La poésie c’est un milieu qui a du mal à se classifier comme la chanson : pop , rock , classique , jazz , j’en passe. Faut deviner tout à peu près, on est à la peine et qui sait si les poèmes ne sont déjà en exercices à l’école à compléter par les élèves pour leur ajouter rythme et rime. Les labels ont tendance à fuir le problème, voulant que ça vienne du corps des poètes. Se classer en poésie contemporaine est une facilité et une nécessité si en poète on veut vivre : facilité, nécessité, vie, moindre des choses. On est compréhensible de tous les siècles de poésie, c’est comme ça. S’y promener est relativement une facilité de lecture. Avec une certaine mémoire, travaillée par nécessité, la vie de poète est un beau métier qui valorise une langue de vie et de raison, le temps est bon qui, chaque jour, suffit à sa peine. Si je faisais profession de critique, comme on en trouve en chanson, je poserais en entretien des questions pas normales, mais c’est aux journalistes politiques de commen...

– Et lui, là, pourquoi il rigole ? —

La scène imaginaire du clown qui rejoue sempiternellement ses quelques vieux tours parhétiques, en feignant de pleurer : —  Voyez, les enfants, il est triste le livre, l’arbre est mort pour lui, alors la poésie ce n’est que ça. Les mots doivent porter leur part de peine et de culpabilité, tout cela pour vous ! Pour vous donner des poèmes ! Pas trop jolis alors, vous devez respecter les arbres.  Ce clown avec son idée fixe n’est nul autre qu’un aka parent bonhomme qui se réserve le droit à lui seul de faire toutes ces mauvaises blagues, de travestir la réalité qui résulte en partie de son métier mal fait depuis quelques lustres et du fait que l’on ne peut pas mettre sur le marché cent belles œuvres de poèmes en langue française par an avec ce mode de culture, mais aussi peut-être parce que les clowns qui griment leur dilettantisme sous des airs de spécialistes et des couvertures aux noms légendaires, n’ont pas assez lu ce qu’ils reçoivent et, au nez et à la barbe de la société...