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Articles

Affichage des articles du décembre, 2023

Une histoire

  Une histoire Jésus, voyant que les Français, depuis 2000 ans à peu près, considéraient de leur vivant, en voulant vivre en bons croyants, que ce Jésus c’était eux-mêmes, gravitant loin, comme un poème, ils avaient le bon temps pour eux, pour être heureux, être amoureux en ne perdant jamais de vue qu’on pouvait compter en Jésus Mais de la longue et triste histoire sordide qui nous en sépare les Français s’inspiraient, quand même, ce qui leur posait des problèmes Comment bien faire en restant là, bien dans la vie, lisant cela ? Le long chemin des 2000 ans pour se résoudre en bons vivants, obtenir la clé de soi, moi, et la nature avec la foi, la mystérieuse antiquité, la primitive vérité, l’éden, le jardin et le fruit, il nous faudrait au moins la nuit pour se la raconter… Jésus, qui envoya des philosophes, des savants et des enfants profs, pour expliquer dans le bon sens aux Français l’esprit de conscience, leur accorda l’éternité, histoire de trouver la paix et le courage de se vo...

Au sujet de la poéticité

Au sujet de la poéticité Qu’est-ce que la Poéticité ? André VAL D’ARC, revue PHRÉATIQUE, nº16, 1981, Paris  =  http://perso.numericable.com/andre.wlodarczyk/PoeticiteFR.html Au sujet de la « poéticité », concept et théorie de Jakobson (dont j’ai lu, hier, que les thèses ont influencé pendant longtemps l’éducation poétique et la pédagogie du langage, lecture, enseignement, « l’école russe » de théorie linguistique : ce que ça vient faire en français ? ai-je envie de dire) Dans le texte ci-dessus, c’est l’inverse sur quelques points, qui est poétique. L’auteur parle de signifié et signifiant (concept de Saussure). Donc il admet, implicitement, qu’il fait partir son idée de la « poéticité » du mot, des mots et de cette « double face » linguistique du signe et du prédicat tel que je le définis. Alors ce n’est pas en « brouillant » la fonction du langage que le poète fait un poème, cela il peut le faire par touches, mais la « ...

La traduction poétique

La traduction poétique   La traduction des sonnets de Shakespeare, Yves Bonnefoy   =  https://journals.openedition.org/shakespeare/540  : résumé. https://journals.openedition.org/shakespeare/1020  : texte intégral.  Le résumé, au début, est arbitraire et faussé. « Une langue ouvragée… trop maniériste » « les traductions en vers… par trop acrobatiques » Or, c’est indéniable : les sonnets de Shakespeare sont dans une langue ouvragée, versifiée. Un poète qui compose, écrit ainsi, dans sa langue maternelle, d’usage, de goût et d’art, cherche autre chose qu’un traducteur « en vers libres » qui soit un pur scientifique de la traduction. Shakespeare a voulu concilier la beauté de sa langue anglaise (beauté dramaturgique, sonore, viscérale) avec ce qu’il voulait exprimer, ce qu’il entendait communiquer, parce qu’il entendait d’un côté une langue et de l’autre celle qu’il recherchait. Ces poètes, avec les concessions qu’il font à l’harmonie (au moins un temps sur...