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Sel’Ta’ ! Piv ?

  Si je veux Je t’aime toute la journée Du lever au dîner, le soir, je danse dans les champs, glaner perpétuité de notre aimoire Grâce aux fleurs bées dans les prairies devant lesquelles je m’éjouis je garde notre âme en féérie Si•elles me parlent je tends l’ouïe Que dites-vous, gentillets pâles, sombres parfums, blanches mies fières ? Je t’aime est endormie et n’a le temps de rejoindre la clairière ! Je reprends mes esprits, et puis dans un sous-bois, mousses et roches me font entendre de leur nuit : Réveille-toi, je t’aime est proche D’hier aise Excuse-moi de la folie qui m’environne Il y a erreur sur la personne Les ennemis de la poésie qui sont nés au pays des vibrants sonnets n’aimeraient pas non plus la musique et le temps ? Ce ne serait pas étonnant Ni la féminité, les fleurs d’hier et les âmes, les fournisseurs et la réclame Eux aimeraient que tu me plantes car si t’es docile t’as publicité Ce serait tout, une nuance, un pas qu’évite l’accusation d’antisémite M